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Histoire et géographie
Les débuts historiques de la Paroisse de Sainte-Barbe
C’est au mois de mai 1881 que l’idée d’une nouvelle paroisse germe dans l’esprit d’un groupe de francs tenanciers de Saint-Stanislas-de-Kostka et de Saint-Anicet. Ils font alors parvenir à Mgr Fabre, archevêque de Montréal, une requête demandant l’érection d’une paroisse entre ces deux endroits.
Le Lieutenant Gouverneur avait, par une Promulgation gouvernementale, reconnu la Municipalité de Sainte-Barbe le 12 juin. Cependant, c’est le 21 juin 1882 que l’acte qui décrit les bornes de la Paroisse de Sainte-Barbe entra en vigueur. Au sud-est, la ligne qui sépare le second et le troisième rang de Godmanchester, du no 1 à 17 jusqu’au chemin de Port Lewis ; au sud-ouest, le chemin de Port Lewis ; au nord-ouest, le lac Saint-François ; au nord-est, la ligne sud-ouest de la Seigneurie de Beauharnois qui sépare actuellement la Paroisse de Sainte-Barbe de Saint-Stanislas-de-Kostka.
Il est déclaré de plus que la Paroisse de Sainte-Barbe possède et a possédé tous les pouvoirs, droits et attributions civiles et scolaires et tous les actes faits par cette paroisse sont déclarés valides en autant qu’ils sont conformes aux statuts et aux lois concernant l’instruction publique. Le présent acte n’affectera pas les causes pendantes et viendra en force le jour de sa sanction.
La Municipalité eut comme premier maire Jules Lauzon en 1882 à 1883 et le premier secrétaire-trésorier fut le notaire Jean-Baptiste Laplante de 1882 à 1885.
Sainte-Barbe, patronne de la Paroisse
C’est Mgr Fabre qui aurait choisi Sainte-Barbe comme patronne de la nouvelle paroisse en raison de sa grande dévotion et sa confiance en cette sainte. Voici ses paroles : « Je remercie Sainte-Barbe pour qui j’ai toujours eu une grande dévotion et à qui j’ai dédié une paroisse de mon diocèse à cause de la grâce qu’elle m’a obtenue de recevoir les derniers sacrements le jour de sa fête ». Prenons nous-même plus ample connaissance avec elle à qui l’on a confié la protection de la Communauté chrétienne naissante.
Sainte-Barbe, (Barbara, dans les langues orientales), n’accomplit sur terre qu’une bien courte mission, car elle avait à peine seize ans lorsqu’en 235 elle fut martyrisée. Elle n’en jouit pas moins, dans la suite des siècles, d’une immense et merveilleuse popularité. Elle est encore aujourd’hui l’objet d’une dévotion universelle.
Sainte-Barbe naquit, vécut et fut mise à mort à Nicomédie, Capitale de la Bithynie, en Turquie. Elle est issue d’une tige royale. Elle descendait, comme Marie et Jésus, de la race de Jessé. Sa mère était la fille aînée d’une Romaine, Repé, et de Théophile, fis de Marcellus qui était lui-même fils d’un Roi, au temps de la ruine de Jérusalem. Quant à son père, Dioscore, c’était un riche satrape, païen très ardent, complètement inféodé à l’Empereur Maximin, le persécuteur. Les auteurs dépeignent Barbe comme une adolescente aux cheveux blonds, joignant tous les charmes physiques à tous les dons de l’esprit.
La fête de Sainte-Barbe se célèbre le quatre décembre.